Fatigué, je suis
Je commence donc mes courses par quelques courses oubliées. Je prépare la machette et amène au moins un garde du corps.
Le travail pour le prochain bouquin est en route. Toujours la même méthode, héritée de mes jeunes années. Amasser de la documentation, écrire des premiers bouts d'idées (2 heures enthousiasmantes hier) et voir où le vent nous portera.
Je commence aussi un petit article sur le père Robert Bloch. J'en profite pour acheter son autobiographie, histoire d'honorer de lointains souvenirs de lectures (ah... NéO !)
Bientôt les vacances
Que du bonheur, donc.
Back
Tout juste un peu disparu. La période de l'année est compliquée à gérer. Le travail est lourd, les projets à faire avancer compliqués et la santé fragile...
A peine si j'ai pris le temps d'être un brin malade, juste histoire de me rappeler combien un planning peut rapidement être foutu en l'air !
Sinon les vacances arrivent à grand pas. Plus que quelques cadeaux à trouver et les choses seront bouclées. D'ailleurs il y en a un qui doit arriver par la Poste tout à l'heure et je dois trouver un moyen de l'intercepter avant qu'une certaine petite fille puisse jeter un oeil inquisiteur dessus !
Bon, hop, je retourne au boulot. Faut pas que je traîne, y'a poney cette après-midi.
En vacances
Que du bon et du joyeux en perspective !
En attendant, je viens tout juste d'installer Leopard, la dernière mouture de l'OS d'Apple. Le système est encore plus réactif et particulièrement beau, ce qui ne gâte rien, bien au contraire.
Twin Peaks
L'image est plus que convenable, le son nickel.
Mais le reste... Rhaa... Pour l'instant je me délecte du jeu délicieusement décalé des acteurs, l'intrigue n'a pas réellement démarrée. D'une certaine façon on ne peut que regretter qu'il y ait eu la révélation de l'identité du meurtrier de Laura P. L'univers de Twin Peaks est de ceux dans lesquels on se perd avec un plaisir constant et une belle perversité.
Ce soir : troisième épisode.
Quand il n'y a plus de place en enfer...
Un flic se réveille après un séjour dans le coma, il est seul et ne rencontre pas âme qui vive. Pas une âme, certes, mais des corps qui marchent et qui ont faim...
Loin d'une démarche gore qui serait somme toute assez rapidement lassante, les auteurs s'attachent à suivre le périple de leur héros, un bonhomme qui fait ce qu'il peut pour survivre et aider ceux qui le suivent. Parce que rapidement un petit groupe de survivants se constitue et la BD démarre vraiment dans l'exploration des rapports humains.
C'est peut-être ce qui constitue la grande force du thème du zombie. La possibilité qu'il offre, en tant que monstre, pour montrer les nombreuses bassesses et les belles envolée qui font un humain. Ainsi si nous retrouvons les (presque) figures obligées du genre, elles sont rapidement dépassées par le travail accompli sur les personnages.
Du bon boulot.
Deux volumes lus d'une traite. Le troisième à paraître l'année prochaine. La série est toujours éditée aux U.S.A.
Like Tears in the Rain
Jekyll
Y rit plus l'potier
Mais ma plus grande satisfaction est de voir combien l'intrigue a été travaillée. A ce titre les cent dernières pages sont un plaisir, un voyage à rebours dans les romans qui donne à l'ensemble une belle impression de complétude.
Rogue reste toujours mon personnage préféré. De loin.
Maintenant je ne vois pas comment on peut en faire un film sans le couper à la machette. Ou en quatre heures.
Il rit le potier ?
Et bien pour l'instant je suis tout content : le pauvre Harry en prend plein les dents, l'action est constante et une véritable tension narrative est présente. Ah, y'a du storyteller dans l'air. Pas de la littérature mais un bon gros bouquin qui donne envie de tourner les pages et de rogner un quart d'heure de sommeil histoire d'aller jusqu'à la fin du chapitre.
Tout ce que je souhaite c'est que tout aille pour le mieux pour mon personnage préféré : ce cher Rogue. (Faudra que je m'en explique un jour, plus tard, quand je saurai enfin le comment du pourquoi.)
En travaux (3)
En ce qui concerne les travaux, la bonne de nouvelle du jour est que la troisième couche de peinture de la salle de bain semble être la bonne. Il me reste juste à terminer les branchements z-électriques et ne pas mourir par la même occasion !
Le meilleur moment est définitivement celui qui précède les travaux. Tout est encore faisable et réalisable. Après tout est nettement plus chiant. Quant à la fin... j'y suis pas encore. Plus que trois jours à attendre.
Glissement de temps sur Mars manque. Je vais explorer le Paradick un de ces soirs pour faire l'inventaire fin. (Quel site remarquable.)
En travaux (2)
Il y a définitivement des PKD disparus. Grrr...
Quant aux travaux, ma foi, j'en vois presque la fin. Je dis bien presque. Il reste encore beaucoup de peinture à faire et je commence à en avoir assez. A vrai dire, je crois que le meilleur moment c'est quand on achète les produits et qu'on a l'impression que tout sera terminé en trois jours. Ce n'est qu'ensuite que les ennuis commencent.
Sur ce, j'y retourne.
En travaux
Chronique
Club Van Helsing
Une nouvelle collection dirigée par Xavier Mauméjean et Guillaume Lebeau.
Il arrive que l’oeil capture une silhouette, celle d’un monstre sur un mur de béton, que l’oreille entende un hurlement surgissant d’une impasse. On se dit que c’est la fatigue, le stress de la vie moderne, et l’esprit reprend le dessus, pour retourner à la routine rassurante. En général, c’est ce qu’il faut faire, parce que la vie est banale, qu’elle n’a rien d’extraordinaire.Mais parfois il y a un monstre dans le béton, et l’horreur se déchaîne dans l’impasse. Alors on ne peut compter que sur le Club Van Helsing.
Editée chez Baleine, le Club Van Helsing, reprend la charte qui fit le succès du poulpe : un auteur différent par volume mais avec un univers cohérent qui est imposé.
Quel est-il ? Notre monde contemporain avec un petit truc un plus : tous les monstres sont vrais. Et pour lutter contre eux, une organisation secrète, celle du Club Van Helsing.
(Si son nom ne vous dit rien, vous devez absolument lire le Dracula de Bram Stoker avant toute autre chose !)
La première fournée est composée de quatre volumes.
Question de mort - Johan Heliot
Une bande de tueurs adaptes traversent les Etats-Unis, kidnappent les victimes et les fait participer à un jeu télé d'un goût douteux : à chaque mauvaise réponse, la séance de torture commence. Le Sphinx est de retour et s'en prend à qui croise sa route...
De l'humour, du rythme, un sens de la concentration des effets très maîtrisé, Heliot parvient à pondre un petit bijou (à ces références aux vieux films d'horreur des années 70, encore un qui a dû être traumatisé par 'Massacre à la tronçonneuse' en VHS). De la littérature populaire intelligente et bien tournée.
Cold Gotha - Guillaume Lebeau
Voilà le recueil de la confrontation entre Hugo Van Helsing et Dracula. Le tout se déroulant sur 24 heures, le 10 septembre 2001, à Los Angeles.
Certainement le recueil qui m'a le plus déçu. A force de lorgner côté cinéma, série TV (une action qui dure 24 heures... hum...) et de faire des personnages des êtres surpuissants, sur-armés, j'ai rapidement été lassé. Je n'ai simplement pas trouvé de connexion entre le roman et moi. Comme toujours dans ces cas-là, j'ai passé plus de temps à interroger le texte qu'à vraiment m'y intéresser. J'en ai apprécié le rythme et l'ai lu comme je regardais certains feuilletons par un après-midi pluvieux : avec un peu d'intérêt et un peu d'ennui. Donc pour les amateurs de baston et de gros flingues.
Mastication - Jean-Lub Bizien
Un chasseur de loup-garous à Paris. Il travaille certes pour le CVH qui tolère son goût excessif pour le sang et le meurtre. Mais les loup-garous constituent une organisation bien plus puissante qu'on ne le pense et les soucis de notre chasseur sociopathe ne font que commencer.
Raconté à la première personne, le roman de J-L Bizien est à la drôle et violent. Le cadre parisien fonctionne particulièrement bien et le choix narratif de la première personne est judicieux. Alors, bien sûr, par moment c'est tellement énorme qu'on en éprouve comme un plaisir honteux. C'est vous dire si c'est jouissif.
Tous ne sont pas des monstres - Maud Tabachnik
Le roman le plus étrange de la série. En effet il ne semble pas prendre en compte la bible qui définit le cadre général que l'on devine à la lecture des différents textes. Le Golem est de retour. Nous suivons un certain Nathan (le Sage ?) qui est peut-être le dernier rempart pour empêcher une nouvelle apocalypse.
Un très belle écriture pour un roman qui dérange, fait réfléchir tout en prenant parfois aux tripes. Très engagé politiquement, il joue la carte de la simplification des problèmes au profit d'une dénonciation du fanatisme religieux. Il est évident que tout le monde ne peut aimer ce texte parce qu'il est certain qu'il ne peut laisser indifférent. A lire absolument, donc.
Fake
Le film a trois volets qui se mélangent et finissent par se répondre. Le premier porte sur Elmyr de Hory, et sur sa vie de faussaire, le second sur le biographe du faussaire, Clifford Irving, qui fut notamment l'auteur scandaleux d'une fausse autobiographie d'Howard Hugues (cette dernière aurait peut-être été une des multiples causes du Watergate, mais c'est une autre histoire). Enfin il y un dernier volet qui présente Welles lui-même, immense, à tous les sens du mot.
Bien sûr le film a particulièrement vieilli (ah ! ces chemises) mais comporte des moments de perfection formelle absolument sidérant. Le montage seul est bluffant, que ce soit par les confrontations d'images, les séquences multiples qui se croisent et finissent par fusionner.
Est-ce que j'ai dit que le tout était d'une intelligence précieuse ?
Et puis il y a ce moment, d'une grâce sans fin et et beauté pure.
Beastie Boys
Demande de dons
Moment de solitude
L'autoroute ? No problemo.
La quatre voies ? Heu...
Disons que d'une seul coup d'un seul, la voiture perd de la vitesse, je vois que la petite aiguille de la jauge de température est dangereusement dans le rouge.
Je me range sur la bande d'arrêt d'urgence, pour la première fois de ma vie, youpi.
Je suis à trente bornes de ma destination. Il est sept heures du matin. La route est déserte et je suis entouré de la
Je me sens d'un coup très seul.
Bien sûr, la voiture redémarre dès que la température redescend... pour s'arrêter de nouveau dès qu'elle remonte. Pas la peine de vous faire un dessin, vous comprenez l'idée.
Ma découverte du jour : quand on doit travailler dans le centre de Guéret, il est toujours possible de se rendre à pied dans la zone industrielle entre midi et deux.
En attendant ma voiture est bloquée là-bas et j'attends de savoir ce qu'elle a.
Like a ...
Une autre.
Une envie.
C'est seulement que l'humeur n'y est pas. Et que je n'ai aucune envie de me forcer pour vous, ingrats que vous êtes
Donc voilà ce que j'ai écouté une bonne partie de la soirée... encore et toujours le même. Mais je n'y peux rien, j'ai sans cesse l'impression de retrouver des éclats nouveaux.
Pff. Faut vraiment que j'achète le nouveau Springsteen. (Je hausse les épaules et vais de ce pas faire un tour chez Amazon.)
(Oui, c'est la version démo et non la version studio.)
On the rotules
Une nouvelle lune
Waking Life
Le film utilise la même technique que Scanner Darkly, le rotoscoping, mais sa vous le savez déjà.
Le personnage central arrive dans une métropole qui ressemble fort à Los Angeles. Il se promène, croise des gens. Il rêve aussi. Et voilà notre rêveur allant de rencontres en rencontres. Chacun lui parle de la vie, lui parle philosophie. Là se situe le véritable pari du film, au-delà de sa forme. Il s'agit d'un film qui évacue la narration (il n'y a aucune intrigue) au profit de la juxtaposition entre ces multiples discours et une poésie onirique belle et lente.
Est-ce que c'est ennuyant ? Oui, parfois ! Mais d'un ennui qui reste toujours proche d'une sorte de fascination pour l'objet filmique qui se déploie devant nous.
Et puis un film qui contient de vrais morceaux de P. K. Dick (avec un interrupteur !) mérite toujours le détour, non ?
Le site officiel.
Dexter
Bien évidemment j'étais à l'affût de tous les éléments qui révélaient le travail de transposition, curieux de reconstituer le passage d'un matériau à un autre. Après les premières pages, largement parasitées par les souvenirs de la série, j'ai pu plonger dans un roman particulièrement simple et efficace.
Nous ne sommes pas en présence d'un maître du thriller mais plutôt en présence d'un auteur qui tient une excellente idée et qui arrive à la faire vivre au mieux. Tout y est efficace, dans le meilleur sens du terme.
Dexter est un technicien de laboratoire spécialisé dans les taches de sang qui travaille pour la police de Miami. C'est aussi un tueur psychopathe. Elevé par un policier, il a appris à contrôler son démon en ne s'attaquant qu'à des tueurs, des pédophiles, des monstres comme lui. Voici que surviennent dans Miami des meurtres terribles qui fascinent à la fois le Dexter policier et l'assassin : les victimes sont retrouvées débitées en morceaux et entièrement vidées de leur sang. Dexter a-t-il trouver un maître?
J'ai été étonné de voir combien la série avait été fidèle. Elle a surtout procédé par expansion, développant les personnages secondaires, leur donnant par la même occasion plus d'épaisseur et ne modifiant réellement la personnalité que d'un seul. La série TV étant nettement plus longue que l'intrigue romanesque, il a fallu également ajouter quelques sous intrigues afin de repousser la résolution de l'énigme. Ce faisant la série offre une plus grande chance à chaque personnage d'exister et explore plus avant la personnalité de Dexter et son très particulier rapport au monde.
On retrouve la même narration, avec la voix off de Dexter qui commente et raconte l'action, le même humour et les mêmes rebondissements.
Le final est bien évidemment à la fois très proche et très différent. Un personnage de papier meurt, je ne dirai pas lequel.
Une deuxième saison est en préparation. D'autres aventures de Dexter ont été écrites. Que du bonheur.
New Moon
Il s'agit d'une compilation d'inédits. De nombreux titres sont en libre téléchargement depuis longtemps, mais là on devrait avoir un son propre.
Le moins que l'on puisse dire est que je suis impatient de me mettre ça dans les oreilles.
Histoire du jour
Comme je ne pense plus en terme de gentils et de méchants depuis bien longtemps (faut bien grandir un jour), je me dis, pour me rassurer, que nous aurons au mieux ce que nous méritons et au pire ce que nous espérons. Le paradoxe est là : comment écouter des débats d'idées quand les idées ne sont pas assez en contact avec le monde réel?
Voilà ce que je veux pour mon pays: quelqu'un qui soit en mesure de comprendre le monde comme il va. Pas forcément dans sa complexité, mais au moins dans son mouvement.
Cadeau du jour
Amis du soir
Donc quand je reviendrai, de deux choses l'une : soit la révolution a commencé, et il risque d'y avoir du monde sur les routes, soit tout va bien et les choses iront leur petit bonhomme de chemin.
Vivement lundi.
Sans commentaires
2:47
Je sais que je vais le payer demain matin.
Mais ce n'est pas bien grave, les soucis du boulot sont très loin de moi, je pense doucement à ce que je dois écrire pour le Gino, je me donne même le luxe de ne faire rien d'autre que de me promener dans les bibliothèques de mon bureau, déplaçant un livre ici, en rangeant un autre là.
Et jouissance absolue, je n'écris aucune ligne pour le Gino, je ne pense plus aux soucis de mon boulot et me contente de passer doucement le temps, dans une promenade assez nonchalante autour de moi-même.
Morceaux divers
De retour
La semaine a été éreintante. Je vous passe toutes les contraintes professionnelles, parlons juste de la découverte de la ville. Bien sûr, le principe même du voyage et son organisation empêchaient les tentations de promenade. J'aime marcher dans une ville inconnue. J'aime en regarder les détails et les petites choses du quotidien. J'aime par dessus tout avoir l'impression de m'y perdre, d'y suivre des chemins complexes qui mènent vers une destination confuse.
Un peu comme dans un musée : j'aime vraiment le fait d'y entrer sans but réel. J'aime flâner.
Rien de tout ça ici. Il fallait penser au boulot ! Alors j'ai quand même regardé et je dois bien avouer que j'en ai pris plein les mirettes.
Venise est une très jolie ville. Pleine de tours et de détours. Pleine aussi de touristes qui font bruire mille et un langages dans ses ruelles. Le tout forme un ensemble parfois déroutant mais toujours intéressant.
En route (pour la joie ?)
Ceux qui me connaissent savent combien pour moi le simple fait de partir me pèse et me peine. Je ne parle pas d'être ailleurs, mais bel et bien de l'effort de voyager. Crénom de pomme, s'il y en a bien un qui est fait pour la téléportation, ce doit être moi.
Donc pour être simple, si j'ai envie d'y être, je n'ai aucune envie d'y aller.
Hé. Hé. Hé. Que les choses sont complexes parfois.
(Et que mon mac est beau.)
Poursuite des travaux
Alors oui, je m'amuse comme un petit fou ! Bon sang, je me demande pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt !
Mon bureau est beau
Alors voilà, c'est fait : j'ai switché... Le mac est désormais là.
La machine est en tout point superbe, largement au-dessus de ce à quoi je pouvais m'attendre. Je suis d'ailleurs particulièrement impressionné par la vitesse avec laquelle je perds les 'anciennes' habitudes pour en trouver de nouvelles.
Bon. Cela ne fait que quelques jours mais là, je suis pleinement sous le charme de la bête.
Mon bureau est nu
Et...
Horreur ! Ma carte est refusée ! Incompréhension ! L'après-midi je file à la banque pour apprendre que mon autorisation de prélèvement maximum n'a pas été réévaluée depuis dix ans...
On la modifie en conséquence, mais quand je suis de retour la belle occasion que je désirais n'est plus en vente.
Depuis mon bureau est nu et crie son désespoir.
The host
Le monstre attaque, donc, et enlève la petite Hyun-seo. Incapables de se faire entendre des autorités, les membres de sa famille vont partir à sa recherche. Et non je n'en dirai pas plus parce que le cinéma ce n'est pas fait pour être raconté.
Là où le film m'a emballé, c'est dans le traitement des personnages principaux. Le parallèle peut être fait avec La Guerre des Mondes de Spielberg. Là aussi les personnages sont des déclassés. Mais là où les américains se contentaient rapidement de faire de Tom Cruise le héros - solaire - de rigueur, Joon-ho Bong fait de son quatuor pathétique à la recherche d'une petite fille perdue le support d'un discret discours politique et social.
En un mot, le film de genre dans toute sa splendeur : aussi jouissif dans ses moments de violence que séditieux dans son propos.
ps.: tiens, le Gino parle de moi dans son blog. Va falloir me mettre au boulot.
Docteur ?
Jeudi, je suis agonisant ? No problemo ! J'y retourne vendredi.
Donc aujourd'hui je suis aphone, épuisé et réellement moribond.
Et personne pour me dire merci, me donner une prime ou me faire une tape dans le dos.
Il faudrait vraiment que je plonge dans mon arbre généalogique pour comprendre ce qui a bien pu arriver pour que j'en sois là. Je dois avoir du sang de protestant mélangé à celui de quelques jansénistes qui ont fauté...
Souvenir (2)
Sur un air de Dalida
Gargl. Ce n'est pas tant le boulot qui me dérange, mais la masse qui me fait peur. Donc demain je m'y mets. Ou alors dimanche.
Je veux...
Au boulot
Tout ça pour dire que oui, mon Gino, je travaille.
En week-end
Un gars sérieux
Voilà, c'était l'annonce du jour : il neige et je fais mes devoirs.
Ainsi
Et j'aime ça.
C'est vrai
Jusqu'au bout du rêve
Quel que soit le niveau sur lequel on se place, le film est d'une grande cohérence. Il est un dernier round, un ultime combat, pour l'honneur et pour se sentir vivant. Dans ce combat la star déchue et son personnage fusionnent comme jamais. Toutes les citations des films précédents sont là. Mais elles ne sont pas gratuites ou fortuites. Il suffit de regarder les dernières images pour le comprendre.
Rocky avait donné sa chance à son géniteur. Il en avait fait la star des années quatre-vingts. Ce serait chouette qu'il lui permette, cette fois, une fin de carrière éblouissante.
Et ça me donne envie de revoir Copland.
Le Gino avait raison
Les Fils de l'homme est en tout point remarquable. Une science-fiction aussi fine qu'intelligente, un casting parfait et une mise en scène... Une mise en scène d'une efficacité et d'une subtilité rare. Le nombre de plans séquences, pertinents et maîtrisés, a de quoi laisser sans voix. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu envie de revoir certaines scènes dès la fin du film !
Corinthiens 13:12
Le rotoscoping permet cette recréation d'une réalité, la mise en place d'une forme hybride entre le film et le livre. Et cela fonctionne. Visuellement le film est très beau, toujours surprenant.
Bien sûr, ce n'est pas le chef-d'oeuvre que l'on espérait. Il manque peut-être le trouble profond que le livre délivre. Ou alors ma vision a été perturbée justement par ma connaissance de l'oeuvre.
Cela reste une excellente adaptation. Ce qui, l'un dans l'autre, n'est pas rien.