Tiennou Le blog

2007

Noël

Des fois, c'est Noël avant Noël.

spring
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Fatigué, je suis

Bon, ce qui est bien avec le premier jour des vacances de Noël c'est que l'on sait qu'on n'en profitera absolument pas.
Je commence donc mes courses par quelques courses oubliées. Je prépare la machette et amène au moins un garde du corps.

Le travail pour le prochain bouquin est en route. Toujours la même méthode, héritée de mes jeunes années. Amasser de la documentation, écrire des premiers bouts d'idées (2 heures enthousiasmantes hier) et voir où le vent nous portera.

Je commence aussi un petit article sur le père Robert Bloch. J'en profite pour acheter son autobiographie, histoire d'honorer de lointains souvenirs de lectures (ah... NéO !)
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Bientôt les vacances

Bon. La bonne chose est que le travail sérieux est prévu pour les vacances. Maintenant que les cadeaux sont bouclés, je peux enfin me consacrer un peu à moi ! Un article à écrire pour une prochaine livraison des Moutons, quelques films à rattraper et une liste de lecture qui devrait enfin diminuer un peu.

Que du bonheur, donc.
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Back Happy

cat
Mais je ne suis pas mort!...
Tout juste un peu disparu. La période de l'année est compliquée à gérer. Le travail est lourd, les projets à faire avancer compliqués et la santé fragile...
A peine si j'ai pris le temps d'être un brin malade, juste histoire de me rappeler combien un planning peut rapidement être foutu en l'air !
Sinon les vacances arrivent à grand pas. Plus que quelques cadeaux à trouver et les choses seront bouclées. D'ailleurs il y en a un qui doit arriver par la Poste tout à l'heure et je dois trouver un moyen de l'intercepter avant qu'une certaine petite fille puisse jeter un oeil inquisiteur dessus !

Bon, hop, je retourne au boulot. Faut pas que je traîne, y'a poney cette après-midi.
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J'adore



Con comme la Lune, mais formidable.
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En vacances

Bon. Le clan part demain pour passer quarante-huit heures bordelaises. Puis ensuite ce sera le trajet, annuel, pour Nantes.

Que du bon et du joyeux en perspective !

En attendant, je viens tout juste d'installer Leopard, la dernière mouture de l'OS d'Apple. Le système est encore plus réactif et particulièrement beau, ce qui ne gâte rien, bien au contraire.
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Je suis un (gentil) nerd


NerdTests.com says I'm a Cool Nerd King.  What are you?  Click here!
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Dexter



Je suis définitivement fan.
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Simpsons

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Mon Gino, je fais ta pub

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Twin Peaks

tp
Bon, oui, je sais... je l'ai acheté. Pouvais pas m'en empêcher. Le coffret est correct. Le contenu un peu léger (4 DVD pas vraiment remplis).
L'image est plus que convenable, le son nickel.

Mais le reste... Rhaa... Pour l'instant je me délecte du jeu délicieusement décalé des acteurs, l'intrigue n'a pas réellement démarrée. D'une certaine façon on ne peut que regretter qu'il y ait eu la révélation de l'identité du meurtrier de Laura P. L'univers de Twin Peaks est de ceux dans lesquels on se perd avec un plaisir constant et une belle perversité.

Ce soir : troisième épisode.
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Quand il n'y a plus de place en enfer...

walk
Comme on ne peut pas m'accuser de vous casser les pieds avec mes lectures de BD, sautons sur l'occasion pour dire deux mots de ce petit bijou. Walking Dead marche dans la droite lignée des Zombie de Roméro ou encore du début formidable de 28 jours après...
Un flic se réveille après un séjour dans le coma, il est seul et ne rencontre pas âme qui vive. Pas une âme, certes, mais des corps qui marchent et qui ont faim...
Loin d'une démarche gore qui serait somme toute assez rapidement lassante, les auteurs s'attachent à suivre le périple de leur héros, un bonhomme qui fait ce qu'il peut pour survivre et aider ceux qui le suivent. Parce que rapidement un petit groupe de survivants se constitue et la BD démarre vraiment dans l'exploration des rapports humains.
C'est peut-être ce qui constitue la grande force du thème du zombie. La possibilité qu'il offre, en tant que monstre, pour montrer les nombreuses bassesses et les belles envolée qui font un humain. Ainsi si nous retrouvons les (presque) figures obligées du genre, elles sont rapidement dépassées par le travail accompli sur les personnages.
Du bon boulot.

Deux volumes lus d'une traite. Le troisième à paraître l'année prochaine. La série est toujours éditée aux U.S.A.
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Like Tears in the Rain

moment
Ah ! Comment faire pour en pas commencer à lire tout de suite cette autobiographie ?
Grmblblbl...
Bon, ok, j'en suis déjà au troisième chapitre !
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artefact

dantec
Je suis un brin pressé de commencer la lecture du nouveau Dantec. Constitué de trois novella, je me demande bien de quoi il peut retourner. Surtout ne rien lire sur le web, prendre le temps de la surprise et laisser venir.
On va rogner les heures de sommeil cette semaine !
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Jekyll

Que voulez-vous, c'est une malédiction : toutes les télévisions du monde sont en train de faire leur révolution culturelle. Sauf nous.

Jekyll sur la BBC.

Excellentissime.

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Y rit plus l'potier

snape
Et voilà. J'ai fini le dernier Harry Potter. Après les presque déceptions des précédent volumes, j'ai été plus que satisfait par la tenue, le rythme et l'ampleur du roman.

Mais ma plus grande satisfaction est de voir combien l'intrigue a été travaillée. A ce titre les cent dernières pages sont un plaisir, un voyage à rebours dans les romans qui donne à l'ensemble une belle impression de complétude.

Rogue reste toujours mon personnage préféré. De loin.

Maintenant je ne vois pas comment on peut en faire un film sans le couper à la machette. Ou en quatre heures.
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La maison de l'amour


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Il rit le potier ?

hp
Je viens de commencer la lecture du dernier Harry Potter. Il est marrant de penser que j'avais lu le premier en '99, alternant ensuite lectures en VO et en VF (ce qui rend parfois un peu difficile l'identification de certains personnages.)

Et bien pour l'instant je suis tout content : le pauvre Harry en prend plein les dents, l'action est constante et une véritable tension narrative est présente. Ah, y'a du storyteller dans l'air. Pas de la littérature mais un bon gros bouquin qui donne envie de tourner les pages et de rogner un quart d'heure de sommeil histoire d'aller jusqu'à la fin du chapitre.

Tout ce que je souhaite c'est que tout aille pour le mieux pour mon personnage préféré : ce cher Rogue. (Faudra que je m'en explique un jour, plus tard, quand je saurai enfin le comment du pourquoi.)
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En travaux (3)

Ouaip. Le nombre de bouquins m'a également saisi. Mais ce ne sont pas que des romans. Il englobe les livres d'art, les essais, les BD, etc.

En ce qui concerne les travaux, la bonne de nouvelle du jour est que la troisième couche de peinture de la salle de bain semble être la bonne. Il me reste juste à terminer les branchements z-électriques et ne pas mourir par la même occasion !

Le meilleur moment est définitivement celui qui précède les travaux. Tout est encore faisable et réalisable. Après tout est nettement plus chiant. Quant à la fin... j'y suis pas encore. Plus que trois jours à attendre.

Glissement de temps sur Mars manque. Je vais explorer le Paradick un de ces soirs pour faire l'inventaire fin. (Quel site remarquable.)
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En travaux (2)

delicious
Comme vous le voyez, les travaux d'inventaire ont bien avancé. Jamais je n'aurais estimé les bibliothèques ainsi ! Il reste encore quelques dizaines de livres et de DVD à référencer... Cela serait fait la semaine prochaine.

Il y a définitivement des PKD disparus. Grrr...

Quant aux travaux, ma foi, j'en vois presque la fin. Je dis bien presque. Il reste encore beaucoup de peinture à faire et je commence à en avoir assez. A vrai dire, je crois que le meilleur moment c'est quand on achète les produits et qu'on a l'impression que tout sera terminé en trois jours. Ce n'est qu'ensuite que les ennuis commencent.

Sur ce, j'y retourne.
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En travaux

Tout avait bien commencé. J'ai passé la semaine dernière à faire l'inventaire complet des bibliothèques familiales. (Et crotte, y'a des Dick qui ont disparu !)

Et maintenant je passe cette semaine dans la peinture pour quelques travaux de rénovation.

Ma vie est un enfer.
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De retour

Ouaip. Et je n'arrête pas !

En attendant de tout vous raconter...



Oui, j'ai revu Darkman hier soir Happy
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Vacances

Hop. Je pars une semaine.

Salute !
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Chronique

Hop, voilà un texte que j'ai récemment pu écrire. (Spéciale dédicace pour mes deux lecteurs que j'aime.)

Club Van Helsing

Une nouvelle collection dirigée par Xavier Mauméjean et Guillaume Lebeau.

Il arrive que l’oeil capture une silhouette, celle d’un monstre sur un mur de béton, que l’oreille entende un hurlement surgissant d’une impasse. On se dit que c’est la fatigue, le stress de la vie moderne, et l’esprit reprend le dessus, pour retourner à la routine rassurante. En général, c’est ce qu’il faut faire, parce que la vie est banale, qu’elle n’a rien d’extraordinaire.Mais parfois il y a un monstre dans le béton, et l’horreur se déchaîne dans l’impasse. Alors on ne peut compter que sur le Club Van Helsing.


Editée chez Baleine, le Club Van Helsing, reprend la charte qui fit le succès du poulpe : un auteur différent par volume mais avec un univers cohérent qui est imposé.

Quel est-il ? Notre monde contemporain avec un petit truc un plus : tous les monstres sont vrais. Et pour lutter contre eux, une organisation secrète, celle du Club Van Helsing.

(Si son nom ne vous dit rien, vous devez absolument lire le Dracula de Bram Stoker avant toute autre chose !)

La première fournée est composée de quatre volumes.

question

Question de mort - Johan Heliot
Une bande de tueurs adaptes traversent les Etats-Unis, kidnappent les victimes et les fait participer à un jeu télé d'un goût douteux : à chaque mauvaise réponse, la séance de torture commence. Le Sphinx est de retour et s'en prend à qui croise sa route...
De l'humour, du rythme, un sens de la concentration des effets très maîtrisé, Heliot parvient à pondre un petit bijou (à ces références aux vieux films d'horreur des années 70, encore un qui a dû être traumatisé par 'Massacre à la tronçonneuse' en VHS). De la littérature populaire intelligente et bien tournée.

cold

Cold Gotha - Guillaume Lebeau
Voilà le recueil de la confrontation entre Hugo Van Helsing et Dracula. Le tout se déroulant sur 24 heures, le 10 septembre 2001, à Los Angeles.
Certainement le recueil qui m'a le plus déçu. A force de lorgner côté cinéma, série TV (une action qui dure 24 heures... hum...) et de faire des personnages des êtres surpuissants, sur-armés, j'ai rapidement été lassé. Je n'ai simplement pas trouvé de connexion entre le roman et moi. Comme toujours dans ces cas-là, j'ai passé plus de temps à interroger le texte qu'à vraiment m'y intéresser. J'en ai apprécié le rythme et l'ai lu comme je regardais certains feuilletons par un après-midi pluvieux : avec un peu d'intérêt et un peu d'ennui. Donc pour les amateurs de baston et de gros flingues.

mastication

Mastication - Jean-Lub Bizien
Un chasseur de loup-garous à Paris. Il travaille certes pour le CVH qui tolère son goût excessif pour le sang et le meurtre. Mais les loup-garous constituent une organisation bien plus puissante qu'on ne le pense et les soucis de notre chasseur sociopathe ne font que commencer.
Raconté à la première personne, le roman de J-L Bizien est à la drôle et violent. Le cadre parisien fonctionne particulièrement bien et le choix narratif de la première personne est judicieux. Alors, bien sûr, par moment c'est tellement énorme qu'on en éprouve comme un plaisir honteux. C'est vous dire si c'est jouissif.

monstres

Tous ne sont pas des monstres - Maud Tabachnik
Le roman le plus étrange de la série. En effet il ne semble pas prendre en compte la bible qui définit le cadre général que l'on devine à la lecture des différents textes. Le Golem est de retour. Nous suivons un certain Nathan (le Sage ?) qui est peut-être le dernier rempart pour empêcher une nouvelle apocalypse.
Un très belle écriture pour un roman qui dérange, fait réfléchir tout en prenant parfois aux tripes. Très engagé politiquement, il joue la carte de la simplification des problèmes au profit d'une dénonciation du fanatisme religieux. Il est évident que tout le monde ne peut aimer ce texte parce qu'il est certain qu'il ne peut laisser indifférent. A lire absolument, donc.
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Vacances

livres
Suis allé acheter quelques livres pour les semaines à venir. Comme je me connais assez bien, je sais pertinemment que d'ici au moins dix jours j'en aurai ajouté au moins trois ou quatre autres.

(Mais sauras-tu trouver l'intrus qui se cache dans la pile ainsi que celui qui manque manifestement ?)
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Une vache

vache
Rien de tel qu'une vache sur son bureau pour rire un peu.

Essayez Happy Vous verrez le plus dur est de lui trouver un nom.
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Fake

fake
F as Fake est un documentaire / documenteur d'Orson Welles. Je ne l'avais pas revu depuis des années et le revoir aujourd'hui m'a mis une belle claque dans la figure.

Le film a trois volets qui se mélangent et finissent par se répondre. Le premier porte sur Elmyr de Hory, et sur sa vie de faussaire, le second sur le biographe du faussaire, Clifford Irving, qui fut notamment l'auteur scandaleux d'une fausse autobiographie d'Howard Hugues (cette dernière aurait peut-être été une des multiples causes du Watergate, mais c'est une autre histoire). Enfin il y un dernier volet qui présente Welles lui-même, immense, à tous les sens du mot.
Bien sûr le film a particulièrement vieilli (ah ! ces chemises) mais comporte des moments de perfection formelle absolument sidérant. Le montage seul est bluffant, que ce soit par les confrontations d'images, les séquences multiples qui se croisent et finissent par fusionner.

Est-ce que j'ai dit que le tout était d'une intelligence précieuse ?

Et puis il y a ce moment, d'une grâce sans fin et et beauté pure.

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Beastie Boys

Le nouvelle album des Beastie Boys est tellement bon que je continue à l'écouter même quand je passe à autre chose.

Il est obsédant, ce qui revient à dire qu'il est remarquable.

(oui, je joue un brin avec les couleurs)

Gniiiiiiii !
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Demande de dons

Je prends les CB, chèques, mandats poste, PayPal et autres dons.

Le mot du jour est certainement : gniiiiiiiiiiiiiiiiii...
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Sad but true

fact
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Moment de solitude

Hop, hop, hop en route pour une journée creusoise !
L'autoroute ? No problemo.
La quatre voies ? Heu...

Disons que d'une seul coup d'un seul, la voiture perd de la vitesse, je vois que la petite aiguille de la jauge de température est dangereusement dans le rouge.

Je me range sur la bande d'arrêt d'urgence, pour la première fois de ma vie, youpi.

Je suis à trente bornes de ma destination. Il est sept heures du matin. La route est déserte et je suis entouré de la lande, de la nature, du grand vide creusois.

Je me sens d'un coup très seul.

Bien sûr, la voiture redémarre dès que la température redescend... pour s'arrêter de nouveau dès qu'elle remonte. Pas la peine de vous faire un dessin, vous comprenez l'idée.

Ma découverte du jour : quand on doit travailler dans le centre de Guéret, il est toujours possible de se rendre à pied dans la zone industrielle entre midi et deux.

En attendant ma voiture est bloquée là-bas et j'attends de savoir ce qu'elle a.
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Like a ...


No, you can't always get what you want
You can't always get what you want
You can't always get what you want
And if you try sometime you find
You get what you need


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Correction(s) Ne Pas déranger

hop

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Une autre.

Vous le savez comme moi. Il est certaines tentations auxquelles on ne peut que difficilement résister. Un indice :

springsteen
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Une envie.

Bon, je sais, je néglige cet espace. Ce n'est pas tant que je m'y sens mal, non, au contraire, l'endroit me plaît. Il est décalé juste ce qu'il faut pour m'éviter l'ennui. Mais c'est que je suis, encore et toujours, particulièrement pris. Pas que par le boulot, soyez rassurés.

C'est seulement que l'humeur n'y est pas. Et que je n'ai aucune envie de me forcer pour vous, ingrats que vous êtes Happy

Donc voilà ce que j'ai écouté une bonne partie de la soirée... encore et toujours le même. Mais je n'y peux rien, j'ai sans cesse l'impression de retrouver des éclats nouveaux.

Pff. Faut vraiment que j'achète le nouveau Springsteen. (Je hausse les épaules et vais de ce pas faire un tour chez Amazon.)



(Oui, c'est la version démo et non la version studio.)
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Gino Bond

bond

C'est qu'il promet d'être beau le Bond du Gino.

(Gino est lui-même très beau. C'est pour cette raison qu'il ne peut sortir de chez lui qu'à la nuit tombée, un masque de William Shatner sur le visage.)

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On the rotules

Bon, cela fait longtemps les aminches. Mais c'est qu'il faut le comprendre, le Tiennou. Il est là saute, virevolte, s'énerve, s'agace, recommence, travaille et se demande ce qu'il fait dans cette galère. Donc voilà, ce n'est que la fin de l'année, c'est à la fois triste et plein de mouvement. Dans un mois j'existe de nouveau, c'est promis.
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Une nouvelle lune

newmoon
Le nouvel album posthume d'Elliott Smith vient de sortir.

C'est beau. Cela va être dur d'écouter autre choses pendant quelque temps.

Juste une confidence : cela faisait vraiment longtemps qu'un petit frisson ne m'avait parcouru l'échine juste avant d'écouter un disque.
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Waking Life

waking
Le film de Richard Linklater, immortel réalisateur de School of Rock Scanner Darkly, est réédité dans une pauvre, une très pauvre édition DVD opportuniste. Pas de bonus, même pas la bande-annonce du film, c'est dire !
Le film utilise la même technique que Scanner Darkly, le rotoscoping, mais sa vous le savez déjà.
Le personnage central arrive dans une métropole qui ressemble fort à Los Angeles. Il se promène, croise des gens. Il rêve aussi. Et voilà notre rêveur allant de rencontres en rencontres. Chacun lui parle de la vie, lui parle philosophie. Là se situe le véritable pari du film, au-delà de sa forme. Il s'agit d'un film qui évacue la narration (il n'y a aucune intrigue) au profit de la juxtaposition entre ces multiples discours et une poésie onirique belle et lente.
Est-ce que c'est ennuyant ? Oui, parfois ! Mais d'un ennui qui reste toujours proche d'une sorte de fascination pour l'objet filmique qui se déploie devant nous.

Et puis un film qui contient de vrais morceaux de P. K. Dick (avec un interrupteur !) mérite toujours le détour, non ?

Le site officiel.
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Ensemble

Dans une semaine nous serons tous heureux.

Par ordre.
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Dexter

dexter
Après avoir vu la - brillante - série télévisée, je me suis fait un petit plaisir : me plonger dans la lecture du roman dont elle est l'adaptation.

Bien évidemment j'étais à l'affût de tous les éléments qui révélaient le travail de transposition, curieux de reconstituer le passage d'un matériau à un autre. Après les premières pages, largement parasitées par les souvenirs de la série, j'ai pu plonger dans un roman particulièrement simple et efficace.
Nous ne sommes pas en présence d'un maître du thriller mais plutôt en présence d'un auteur qui tient une excellente idée et qui arrive à la faire vivre au mieux. Tout y est efficace, dans le meilleur sens du terme.

Dexter est un technicien de laboratoire spécialisé dans les taches de sang qui travaille pour la police de Miami. C'est aussi un tueur psychopathe. Elevé par un policier, il a appris à contrôler son démon en ne s'attaquant qu'à des tueurs, des pédophiles, des monstres comme lui. Voici que surviennent dans Miami des meurtres terribles qui fascinent à la fois le Dexter policier et l'assassin : les victimes sont retrouvées débitées en morceaux et entièrement vidées de leur sang. Dexter a-t-il trouver un maître?


J'ai été étonné de voir combien la série avait été fidèle. Elle a surtout procédé par expansion, développant les personnages secondaires, leur donnant par la même occasion plus d'épaisseur et ne modifiant réellement la personnalité que d'un seul. La série TV étant nettement plus longue que l'intrigue romanesque, il a fallu également ajouter quelques sous intrigues afin de repousser la résolution de l'énigme. Ce faisant la série offre une plus grande chance à chaque personnage d'exister et explore plus avant la personnalité de Dexter et son très particulier rapport au monde.
On retrouve la même narration, avec la voix off de Dexter qui commente et raconte l'action, le même humour et les mêmes rebondissements.
Le final est bien évidemment à la fois très proche et très différent. Un personnage de papier meurt, je ne dirai pas lequel.

Une deuxième saison est en préparation. D'autres aventures de Dexter ont été écrites. Que du bonheur.
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Home made

Alors que mon premier DVD maison réalisé avec la suite iLife est en cours de finalisation, je me contente de sourire bêtement à la vie.

C'est ça, un geek : un rien de cool et beaucoup de technologie. (hi hi hi)
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New Moon

emsith
Un nouvel album d'Elliott Smith... Mazette, voilà une nouvelle qui fait plaisir. Un double CD en plus !
Il s'agit d'une compilation d'inédits. De nombreux titres sont en libre téléchargement depuis longtemps, mais là on devrait avoir un son propre.
Le moins que l'on puisse dire est que je suis impatient de me mettre ça dans les oreilles.
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Histoire du jour

Bon, je fais comme tout le monde : je cogite, je discute, je lis. Je me demande aussi, à voix basse, dans quelle mesure nous sommes ou pas en train à l'aube d'un petit quelque chose qui pourrait être grand.
Comme je ne pense plus en terme de gentils et de méchants depuis bien longtemps (faut bien grandir un jour), je me dis, pour me rassurer, que nous aurons au mieux ce que nous méritons et au pire ce que nous espérons. Le paradoxe est là : comment écouter des débats d'idées quand les idées ne sont pas assez en contact avec le monde réel?
Voilà ce que je veux pour mon pays: quelqu'un qui soit en mesure de comprendre le monde comme il va. Pas forcément dans sa complexité, mais au moins dans son mouvement.
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Cadeau du jour

Je viens de craquer : achat d'un moniteur 22' à brancher sur le portable. L'espace de travail devient grand. Très grand.

Je me laisse encore 24h avant de partir à la recherche d'un pixel mort.
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Amis du soir

Je pars en week-end. Je ne serai pas là pour le grand moment du grand soir de la messe de dimanche. Mince, pour une fois que j'allais assister à une messe.

Donc quand je reviendrai, de deux choses l'une : soit la révolution a commencé, et il risque d'y avoir du monde sur les routes, soit tout va bien et les choses iront leur petit bonhomme de chemin.

Vivement lundi.
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Sans commentaires

gatsby
Il n'y a vraiment rien à ajouter. Rien du tout.

Si ce n'est que ce simple constat : mon chat est une tortue.
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Le Gino

gino
Alors voilà, le Gino est venu mater les lycéennes parler littérature de genre avec une multitude d'élèves.

Généreux et particulièrement à l'écoute, il a su à la fois créer un dialogue riche et poser des questions littéraires à un public pas toujours gagné d'avance.

Du grand art ! Quel homme !
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Un départ

La mort de Kurt Vonnegut Jr. m'a fait un coup au coeur.

Comme le dit fort justement le Gino, 'Kilgore Trout est toujours vivant.'

Il m'a presque consolé.
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2:47

De toutes les choses que j'aime, il en est une que j'apprécie par dessus tout. Les heures nocturnes. Je ne connais pas de plus grand plaisir solitaire que de passer une nuit à lire. Ainsi j'entame ce week-end ma deuxième nuit presque blanche.

Je sais que je vais le payer demain matin.

Mais ce n'est pas bien grave, les soucis du boulot sont très loin de moi, je pense doucement à ce que je dois écrire pour le Gino, je me donne même le luxe de ne faire rien d'autre que de me promener dans les bibliothèques de mon bureau, déplaçant un livre ici, en rangeant un autre là.

Et jouissance absolue, je n'écris aucune ligne pour le Gino, je ne pense plus aux soucis de mon boulot et me contente de passer doucement le temps, dans une promenade assez nonchalante autour de moi-même.
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Morceaux divers

1/ Je veux écouter la BO de 300.

2/ Je pense beaucoup trop à mes prochains achats. Donc pour me calmer je vais faire mes comptes.

3/ La nouvelle saison de Doctor Who vient de commencer. C'est chouette.

4/ J'ai envie de lire quelque chose mais je ne trouve vraiment rien à me mettre sous les dents.
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De retour

Epuisant et réjouissant.

La semaine a été éreintante. Je vous passe toutes les contraintes professionnelles, parlons juste de la découverte de la ville. Bien sûr, le principe même du voyage et son organisation empêchaient les tentations de promenade. J'aime marcher dans une ville inconnue. J'aime en regarder les détails et les petites choses du quotidien. J'aime par dessus tout avoir l'impression de m'y perdre, d'y suivre des chemins complexes qui mènent vers une destination confuse.

Un peu comme dans un musée : j'aime vraiment le fait d'y entrer sans but réel. J'aime flâner.

Rien de tout ça ici. Il fallait penser au boulot ! Alors j'ai quand même regardé et je dois bien avouer que j'en ai pris plein les mirettes.

Venise est une très jolie ville. Pleine de tours et de détours. Pleine aussi de touristes qui font bruire mille et un langages dans ses ruelles. Le tout forme un ensemble parfois déroutant mais toujours intéressant.
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En route (pour la joie ?)

Bon. Je pars toute la semaine à Venise. La météo annonce un temps pourri, j'y vais pour le boulot et espère avoir quand même un peu le temps pour m'en mettre plein les mirettes.

Ceux qui me connaissent savent combien pour moi le simple fait de partir me pèse et me peine. Je ne parle pas d'être ailleurs, mais bel et bien de l'effort de voyager. Crénom de pomme, s'il y en a bien un qui est fait pour la téléportation, ce doit être moi.

Donc pour être simple, si j'ai envie d'y être, je n'ai aucune envie d'y aller.

Hé. Hé. Hé. Que les choses sont complexes parfois.

(Et que mon mac est beau.)
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Poursuite des travaux

Je continue ma découverte de ce monstre de puissance. Je commence à me mettre au boulot tout en expérimentant de nouveaux réflexes. Cela est particulièrement réjouissant, parfois destabilisant mais jamais ennuyant.

Alors oui, je m'amuse comme un petit fou ! Bon sang, je me demande pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt !

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Mon bureau est beau

beaubureau
Finalement il ne fallait pas attendre tant que ça. Ou bien si, il fallait attendre ! Mais au final, quel impressionnant bonheur !

Alors voilà, c'est fait : j'ai switché... Le mac est désormais là.

La machine est en tout point superbe, largement au-dessus de ce à quoi je pouvais m'attendre. Je suis d'ailleurs particulièrement impressionné par la vitesse avec laquelle je perds les 'anciennes' habitudes pour en trouver de nouvelles.

Bon. Cela ne fait que quelques jours mais là, je suis pleinement sous le charme de la bête.
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Mon bureau est nu

bureau
Vendredi, je suis prêt. Je vais commander mon Mac. Je vais sur le site d'Apple, trouve l'occasion idéale, un Macbook pro reconditionné, sors la carte bleue.

Et...

Horreur ! Ma carte est refusée ! Incompréhension ! L'après-midi je file à la banque pour apprendre que mon autorisation de prélèvement maximum n'a pas été réévaluée depuis dix ans...

On la modifie en conséquence, mais quand je suis de retour la belle occasion que je désirais n'est plus en vente.

Depuis mon bureau est nu et crie son désespoir.
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The host

Hyun-seo
The Host correspond tellement au genre de films que j'aime que j'hésite presque à en parler. Coréen, réalisé par Joon-ho Bong, il raconte l'attaque d'un monstre aquatique, conséquence contre-nature de l'accumulation de déchets toxiques dans la région de Séoul. La banalité du propos (et sa tonalité godzillatesque) est largement dépassée par l'efficacité de la mise en scène, qui a le mérite de faire d'authentiques et intelligentes propositions visuelles.

Le monstre attaque, donc, et enlève la petite Hyun-seo. Incapables de se faire entendre des autorités, les membres de sa famille vont partir à sa recherche. Et non je n'en dirai pas plus parce que le cinéma ce n'est pas fait pour être raconté.

Là où le film m'a emballé, c'est dans le traitement des personnages principaux. Le parallèle peut être fait avec La Guerre des Mondes de Spielberg. Là aussi les personnages sont des déclassés. Mais là où les américains se contentaient rapidement de faire de Tom Cruise le héros - solaire - de rigueur, Joon-ho Bong fait de son quatuor pathétique à la recherche d'une petite fille perdue le support d'un discret discours politique et social.

En un mot, le film de genre dans toute sa splendeur : aussi jouissif dans ses moments de violence que séditieux dans son propos.

ps.: tiens, le Gino parle de moi dans son blog. Va falloir me mettre au boulot.
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Docteur ?

Mercredi, je suis fiévreux ? Pas de problème ! Je vais travailler jeudi.

Jeudi, je suis agonisant ? No problemo ! J'y retourne vendredi.

Donc aujourd'hui je suis aphone, épuisé et réellement moribond.

Et personne pour me dire merci, me donner une prime ou me faire une tape dans le dos.

Il faudrait vraiment que je plonge dans mon arbre généalogique pour comprendre ce qui a bien pu arriver pour que j'en sois là. Je dois avoir du sang de protestant mélangé à celui de quelques jansénistes qui ont fauté...
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Souvenir (2)

bertillon



Une rencontre inattendue au cimetière du Père-Lachaise...

A croire que certaines choses demeurent et ne veulent plus partir.

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Souvenir

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Sur un air de Dalida

Grosse, grosse fatigue. Je viens de faire la liste de toutes les choses que j'ai en retard, des courriers à envoyer. J'ai même regardé droit dans les yeux la pile de boulot qui ne cesse de grandir dans un coin de mon bureau.

Gargl. Ce n'est pas tant le boulot qui me dérange, mais la masse qui me fait peur. Donc demain je m'y mets. Ou alors dimanche.
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Je veux...

M'acheter un mac.

J'ai (presque) l'argent, j'ai (vraiment) la volonté... il ne me manque plus que le modèle.

J'aime quand les problèmes du quotidien sont aussi simples (ceux qui ont dit simplistes sont priés de sortir.)
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Au boulot

Je me plonge actuellement dans l'histoire récente des services secrets. Le travail est conséquent pour quelqu'un qui, comme moi, ignore à peu près tout de la chose. Le panorama qui se dessine est fascinant et dépasse de très loin tout ce que j'aurais pu imaginer jusqu'alors.

Tout ça pour dire que oui, mon Gino, je travaille.
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Paris

Donc en bref : Beaubourg, Orsay, Père-Lachaise, boutiques, marche, marche, marche...

Et visite nocture du Sacré-Coeur compensée par un tour au mur de ces Fédérés que j'aime tant.

Crevant mais particulièrement réjouissant !

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En week-end

Hop, d'ici quelques heures, départ pour Paris ! Week-end de promenade(s), de destruction de pieds, de chauffage de carte bleue et peut-être une exposition sympa.

De retour dimanche soir.
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Une femme, une vraie

femme

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Un gars sérieux

Je viens de relire Casino Royale. C'est du tout bon, cela a beaucoup vieilli et pourtant le personnage de Bond fonctionne parfaitement. Je l'ai nettement plus apprécié qu'à ma première lecture, peut-être parce que cette fois je l'ai lu en VO.

Voilà, c'était l'annonce du jour : il neige et je fais mes devoirs.
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Ainsi

S'il est une chose que j'aime particulièrement ce sont les instants qui précèdent le moment de se mettre vraiment au travail. Depuis quelques jours, je fouille, cherche des références et les premiers bouquins commencent à arriver par la poste. Maintenant une petite pile m'attend, je sais que quand je vais y plonger les choses sérieuses vont réellement commencer.

Et j'aime ça.
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C'est vrai

Je suis déviant : la preuve, je ne peux écouter cette chanson sans chercher les alexandrins.

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Jusqu'au bout du rêve

Rocky Balboa est un bon film. Je pourrais tourner autour du pot pendant des lustres que cela ne changerait rien. Le père Sly réussit ce que je n'aurais jamais osé imaginer : un film sur la boxe sensible et intelligent. Sensible parce qu'il interprète de nouveau Rocky tel qu'il aurait toujours dû être, avec une démarche lourde, une élocution hésitante et un coeur immense qui lui permet de se réaliser quand il est sur le ring. Intelligent parce qu'il n'ignore aucun des aspects casse-gueule du projet pour les confronter et les surmonter.

Quel que soit le niveau sur lequel on se place, le film est d'une grande cohérence. Il est un dernier round, un ultime combat, pour l'honneur et pour se sentir vivant. Dans ce combat la star déchue et son personnage fusionnent comme jamais. Toutes les citations des films précédents sont là. Mais elles ne sont pas gratuites ou fortuites. Il suffit de regarder les dernières images pour le comprendre.

Rocky avait donné sa chance à son géniteur. Il en avait fait la star des années quatre-vingts. Ce serait chouette qu'il lui permette, cette fois, une fin de carrière éblouissante.

Et ça me donne envie de revoir Copland.
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Le Gino avait raison

Mon dieu, mon dieu, je n'arrête pas de voir des films ces temps-ci...

Les Fils de l'homme est en tout point remarquable. Une science-fiction aussi fine qu'intelligente, un casting parfait et une mise en scène... Une mise en scène d'une efficacité et d'une subtilité rare. Le nombre de plans séquences, pertinents et maîtrisés, a de quoi laisser sans voix. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu envie de revoir certaines scènes dès la fin du film !
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Corinthiens 13:12

Voilà, c'est fait : j'ai vu Scanner Darkly. Le film est une réussite évidente à partir du moment où l'on accepte l'intransigeance de la démarche: faire une adaptation fidèle en cherchant une forme qui puisse convenir au projet. Le roman a été allégé, l'intrigue simplifiée. Pourtant la lettre est présente, ce qui satisfait largement le dickien exigeant.

Le rotoscoping permet cette recréation d'une réalité, la mise en place d'une forme hybride entre le film et le livre. Et cela fonctionne. Visuellement le film est très beau, toujours surprenant.

Bien sûr, ce n'est pas le chef-d'oeuvre que l'on espérait. Il manque peut-être le trouble profond que le livre délivre. Ou alors ma vision a été perturbée justement par ma connaissance de l'oeuvre.

Cela reste une excellente adaptation. Ce qui, l'un dans l'autre, n'est pas rien.
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