Tiennou Le blog

2006

Ouch !

Bon, ben, voilà le dernier billet de l'année. Il tient en un seul mot.

Gastro.

Certainement la plus belle, la plus terrible, la plus bouleversante de toute mon existence. Elle procure des moments d'intense solitude où l'on a l'impression d'apercevoir les fesses de Dieu. C'est dire.

Le premier shaman devait être fragile des boyaux, ça je viens de le comprendre.
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Feuillade

Mon cadeau de Noël (car j'ai été un gentil garçon): le coffret des Vampires de Louis Feuillade. Je n'en suis qu'au début du feuilleton, à peine les trois premiers épisodes mais déjà la magie opère.

Donc voilà, des hommes en noir, une organisation criminelle sème la terreur sur la France et un jeune journaliste lutte farouchement pour rétablir la justice et le droit.

Que du bon...
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Et bien oui...

Preuve du jour que je suis un geek: je mets des vidéo sur Youtube que seuls certains happy few peuvent comprendre.



Comme dirait le Gino: Excelsior !

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egotisme

Aujourd'hui, j'ai allumé l'ordinateur du premier coup. Bon. Je ne l'ai pas éteint de peur que cela ne fonctionne qu'une fois. Donc de deux choses l'une, ou bien il neige en enfer et tous les problèmes se sont résolus par magie, ou bien mon senseï le Ginto-San avait raison et il suffisait de trifouiller du côté de la mémoire...

Les vacances sont proches. J'ai deux ou trois projets urgents à finir (oui, je sais quelle est ma priorité, Gino).

Et puis j'attends, avec un peu d'appréhension et beaucoup d'impatience, les premières critiques.
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De retour !

Les nouvelles sont nombreuses et variées. Alors voyons et commençons par le commencement.

Le site
D'accord, j'ai encore tout changé. Ceux qui viennent ici régulièrement connaissent maintenant mon goût pour la variation de la forme. Je ne sais pas combien de temps cela tiendra. Au moins jusqu'à la fin de la semaine, c'est promis.

L'ordinateur
Là, c'est moins joyeux. Cela fait quinze jours que je le monte, démonte, que je multiplie les tests et que je ne parviens pas à isoler une source unique et logique de son dysfonctionnement. En un mot, il lui arrive de ne pas démarrer. Rien, le bios ne s'initialise même pas. J'ai tout changé. J'ai permuté carte mère, alimentation, carte vidéo. Je n'y comprends rien.

Fantômas
Là, ce n'est que du plaisir. Par où commencer? Je ne reviendrai pas sur le plaisir profond qu'a constitué sa sortie. Il a été l'occasion de ma première séance de signature (yeepeeh, trois ventes, trois dédicaces, je suis dorénavant sur le péage de l'autoroute du succès.) Il est une étape. Vers quoi ? Je n'en sais encore rien. Mais les envies sont là, belles et présentes.
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Update (3)

Les nouvelles du front sous aussi diverses que variées. En fait tout est un peu comme la machine à laver qui a implosé d'une façon assez banale (elle a fait boum). Donc pour ceux qui n'ont pas compris, oui, j'ai passé mon dimanche la serpillère à la main et les pieds dans l'eau.

Sinon je cogite vigoureusement sur l'évolution du parc informatique de la maison. S'il y a bien une chose que j'aime c'est cette immersion ponctuelle dans des données que je ne maîtrise jamais complètement alors qu'émerge graduellement l'idée net et précise de ce que je veux obtenir.

Et puis j'ai enfin reçu les trading cards des New Avengers que j'avais commandées quelques mois plus tôt. Le plaisir particulièrement régressif du tri des paquets, du classement des doubles et de la recherche des pièces rares est presque annuel maintenant. Hum...

Et je lis ça et des larmes de joie me montent au yeux.
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Update (2)

LE voilà qui enfin, disponible à la vente ! Le livre est superbe, richement illustré et constitue un objet particulièrement soigné.

Les nombreuses vies de Fantômas vient de sortir en librairies. En plus de toutes les bonnes boucheries, il est également en vente directement chez l'éditeur.

Une rencontre / signature aura lieu à Lyon, le vendredi 15 décembre. Cela marquera le début et la fin de ma tournée mondiale de promo.
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Update (1)

De retour des Utopiales. Le salon a sûrement été moins riche en contenu que les années précédentes, moins de tables rondes et des expos plus pauvres à mes yeux.

Cependant quelle joie de retrouver certaines figures (et je ne parle même pas du pyjama Simpson du Gino, cela touche à l'indicible).

En fait je retiens surtout les repas, les discussions, les rires. Quelques nouveaux visages et bien des souvenirs.

C'était chouette.
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Back from the dead

Oui, oui, je sais, je sais.

Je passe juste en coup de vent. Mes journées sont courtes et j'ai du mal à faire entrer tout ce qui devrait être fait en 24 heures. Aujourd'hui j'ai repris et modifié l'intégralité de l'organisation de mon bureau. Trois bibliothèques ont bougé. J'ai réussi à ne rien casser. Donc l'écrin pour le futur ordinateur est en train de prendre forme. Plus que six mois à attendre !

En tout cas, après-demain départ pour un long week-end du côté des Utopiales de Nantes en compagnie du Gino. Le programme est complet sans être aussi riche que les années précédentes. Mais l'occasion est belle pour retrouver des gens que je ne fréquente pas assez, pour passer un moment agréable avec d'autres que je ne vois qu'une fois par an et peut-être même pour avoir une conversation intelligente ou deux.

Sinon je viens de refaire toute l'installation HTPC de la maison. Tout ne fonctionne pas encore idéalement mais cela progresse et m'amuse toujours autant.

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Life on Mars



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This Land Is Your Land

Crénom de pomme ! Alors là, je dis chapeau bas. Le travail de montage est impressionnant. Oui, oui, je suis jaloux devant la somme d'heures probablement nécessaires pour obtenir un tel résultat.




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This Hard Land

Donc je dis au Gino : "Je vais me mettre au boulot et écrire une nouvelle." Ce doit être à ma portée. J'en ai envie. Je le veux, je le peux.

Puis je me mets au boulot joyeusement. Une idée. Deux idées. Un début de structure. La conscience nette des pièges à éviter.

Ensuite je relis, constate à quel point c'est de la bouse et reprends tout depuis le début.

C'est mieux.

Hier soir j'ai encore tout effacé. Je venais de me relire.

Puis j'ai recommencé.

Pour l'instant, c'est mieux.

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Moi après tout

Je ne comprends pas le concept de générationnel. Le principe me dérange dans sa dimension commerciale évidente. L'idée me fait grincer des dents dans les limites qu'elle impose. L'étiquette me glace et m'agace.

Mais quand j'entends ça... Je me dis que le bonhomme a manifestement eu certains rêves d'enfance identiques aux miens.


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Root Down

Il est des jours comme ça. Je sais que le journée va être difficile (comment une journée comportant les mots 'achat de chaussures' pourrait être réussie?) Mais je sais aussi que la journée de demain sera pénible (comment une journée comportant les mots 'ranger mon bureau' pourrait être tolérable?)

En un mot comme en cent, je me sens comme un Superman turc.



Note personnelle : Gino, je me suis mis au boulot et tu entendras parler de moi bientôt !

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Who's sorry now ?

Je ne me souviens pas de mes rêves. Ou alors très rarement. Donc pour une fois que je me rappelle de la fin d'un, profitons-en !

Il faut dire qu'il est particulièrement frappant : je meurs !

La scène est dramatique à souhait : c'est au boulot, je suis entouré de collègues. Quelqu'un surgit une arme à la main (qui?) et tire... Qui est-ce qui prend la balle? Je vous le donne en mille ! A partir de là je me souviens de deux choses. La première est que l'action est particulièrement cinématographique, avec ralenti et gros travail sur la bande son. La seconde est que, alors que j'agonise (et je peux vous dire que ça fait mal), je réalise que toutes les personnes tachées par mon sang ne pourront jamais le faire disparaître et qu'elles sont littéralement marquées à vie.

L'ironie de la chose m'amuse.

Et le rêve s'achève là.

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Juste un peu

Je ne sais pas pourquoi, cela m'a pris comme une vague, mais j'ai écouté d'abord avec attention, puis en me laissant glisser, le Requiem de Mozart. Je n'ai aucune culture classique. Rien. Nichts. Nada.
Je crois que ma découverte de la musique classique est entièrement due au Excalibur de John Boorman. Le peu que je sais a procédé d'une lente accumulation de références éparses.
Je ne perçois ni les subtilités ni les richesses parce que je ne les comprends pas. Mais je les ressens. Je sais qu'elles sont là.
C'est déjà quelque chose.

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Psyché Rock

Oui, oui, oui. Cela va rester comme ça pendant quelques jours. Mais c'est joli, non ?

Non ?

Hein ?

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Section 11

Je vais tout changer sur ce site. Encore. Une. Fois.

Et je ne prends même pas la peine de promettre que ce sera la dernière. En fait je pourrais le faire maintenant mais là j'ai sommeil et je ne suis pas assez certain que mon idée soit la bonne.

Après tout, je suis libre de faire ce que je veux, c'est chez moi ici, crénom de pomme, et ça ne ressemble absolument pas à une démocratie.

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Mes amis ont du talent

J'aime quand les choses arrivent soudainement, comme un bloc qui vous tombe sur la tête et fait tomber quelques écailles des yeux.
Alors voilà: je connais des gens épatants.

Tout d'abord, il y a la découverte du blog de l'ami Mike, aussi laid que le contenu est intéressant (hé! hé! hé!) Je l'ai rencontré la première fois lors d'une mémorable soirée en compagnie de Brigitte Lahaie et il poursuit maintenant son bonhomme de chemin comme auteur jeunesse... Je ne pense pas que l'un ait un rapport avec l'autre.

Et pis le Gino (surnommé le velu bordelais par ceux qui le jalousent) qui est en train de devenir un stakhanoviste de l'écriture. Comme rien ne m'arrête dans ma quête d'un journalisme total, voilà une de ses compositions, que je diffuse sans la moindre autorisation.


Et pis Laurent le Suisse, dont j'écrirai un jour la biographie non autorisée.

Quant à moi, je parviens à écrire tout cela en chantonnant un air qui me trotte dans la tête. Ce qui est déjà pas si mal. D'ailleurs il s'est mis à pleuvoir.


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Bond, Tiennou Bond.

Je regarde la bande annonce bluffante du prochain James Bond. Je pense au Gino qui doit prendre des notes pour son bouquin puis me dis qu'un sujet de documentaire formidable serait le travail de ces monteurs de l'ombre.

Parvenir à produire une construction dynamique, fournir une narration intéressante et provoquer l'intérêt, c'est un chouette boulot ! Parce qu'ici le jeu sur le noir et blanc, l'apparition du thème musical (tadadada ! tadada !) et l'intensité sont un sans faute.

Alors bien sûr le film peut être une daube sans nom. Mais en attendant, il me donne envie.

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Le grand incendie

J'ai enfin vu X-men 3. Je n'étais pas pressé de le voir, vu la presse de l'époque. Le film est presque un échec, avec toujours la même histoire du ramage et du plumage. On nous annonce sans cesse la venue de l'apocalypse, et puis rien ne vient. Tous les éléments qui pourraient donner des développements sympathiques tombent à plat (Ma pauvre Phoénix, qu'es-tu devenue?) et le scénario s'appuie systématique sur Wolverine pour faire avancer l'histoire.
Bilan, il faut vraiment un metteur en scène de talent pour faire d'un scénario médiocre et d'une distribution faiblarde un film réussi.

De frustration, je suis allé faire un tour chez Amazon.

Et comme je n'étais pas encore satisfait j'en ai profité pour acheter un de mes films préférés. J'ai dû le voir quatre ou cinq fois.

Juste un indice: c'est un des plus beaux films de mon monde. (Et il n'y a pas de mutants!) (Et ce n'est pas de la SF!) (Et c'est une histoire triste!) (Et c'est drôle!) (Et les vingt dernières minutes me chopent en plein vol à chaque fois!)

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Bitter Sweet Symphony

Hop ! Aux archives dans la colonne de gauche le mois d'août !

Après le frisson de la couverture, bientôt les premières relectures d'épreuves. J'ai encore du mal à réaliser que le projet existe, combien la route a été riche, complexe et que bientôt il ne m'appartiendra plus.

Sur une note plus joyeuse, souhaitons à Hervé un joyeux Noël 1979 (pour ceux qui ne sont pas au courant, il a dépensé une fortune indécente pour s'offrir le même cadeau qui enchanta sa jeunesse.)

(Un indice: Noam)

Je ne me souviens absolument pas de ce que j'ai pu avoir ou seulement souhaiter avoir pour ce Noël précis. Une chose est certaine, je n'ai jamais eu d'Hippo Gloutons ni de Playdoh et encore moins de AT-AT...

Mais j'étais fan d'Action Joe.

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Love will tear us apart

darko
Vu enfin Donnie Darko ! Oui, je sais que j'ai mis le temps, mais au moins comme cela je serai prêt pour le prochain film de Richard Kelly... Car le bonhomme a un sacré style et une belle ambition. L'élégance de la scène de la rentrée des classes m'a fait penser à Magnolia, dans sa manière très intelligente de figer le temps. La pertinence du scénario est bluffante. A ce titre, le final, d'une richesse émotive intense, m'a convaincu que le film nécessite d'autres visions afin d'être pleinement apprécié. Cela viendra en son temps. Pour le moment, je vais me contenter des suppléments du DVD.
En fait le problème que pose un tel film est simple : que voir après sans être déçu ?


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Mysterons

Un petit morceau pour se préparer psychologiquement à la sortie du prochain Dylan. Cela donne presque envie de danser, c'est dire si j'aime !

(Oui, je sais les deux n'ont aucun rapport. Mais qui a dit qu'il devrait forcément y en avoir un?)



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Trigger Happy

geneve
De retour enfin après quelques jours en Suisse. Tout fut aussi agréable que surprenant. (Fin de la carte postale avec la formule d'usage 'Le temps est superbe.') En tout cas merci à Laurent & Angélique.

Il s'agit maintenant de laisser les images et les moments reprendre leur place dans la boite à souvenirs.

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Vie du site

Deux trois mots, en passant à grandes enjambées.

En discutant hier soir (la même, Bilbo !), j'ai réalisé que de nombreuses fonctions que j'avais installées n'étaient pas connues.

Alors, dans le désordre.

Dans la barre de gauche, devrait apparaître une liste de chanson, ce sont les derniers titres en écoute du côté de chez moi. Cliquez sur le tableau pour découvrir différentes statistiques qui m'amusent bien.

Chaque entrée du blog peut être l'objet de commentaires, il suffit de cliquer sur Comments, juste en bas de ce billet. Aucune inscription n'est nécessaire.

Enfin j'ai bidouillé un peu la page des amis du monde pour rendre les choses plus jolies.

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Face to Face

pfeiffer
Outre l'épatant travail de production et de casting, Batman Returns réussit à demeurer à la fois un formidable catalogue de déviances sexuelles et un récit d'enfances malheureuses. Burton étant incapable de filmer des scènes d'actions, cela sauve le tout, trahit son sujet et fait du film un classique.

Pour rester thématique, j'ai enfin vu le Memento de Christopher Nolan, qui, bien avant de faire son Batman Begins, a montré qu'il savait lui aussi faire des films tordus (dans tous les sens du terme). Et qu'il sait filmer des scènes d'action.

En un mot comme en cent, la pile de DVD à voir baisse dangereusement !

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La vie te va bien

Pour me consoler du devis indécent que m'a présenté mon garagiste tatoué, une petite sélection, bilan d'une dizaine de jours d'expérimentation musicale.

tvontheradio
Tv on the radio
J'aime quand, dès les premières secondes, j'ai l'intuition que j'ai trouvé quelque chose qui me convient. C'est exactement l'effet que me fait cet album dont chaque chanson me semble littéralement imparable.



illinoise
Sufjan Stevens
Le bonhomme veut faire un album par état des U.S.A. Le projet est fou, les mélodies douces et brillantes. Mais je ne sais pas dans quelle mesure sa musique pourra passer l'usure du temps et des écoutes. N'est pas Elliott Smith qui veut...



pipettes
The Pipettes
Le Gino est secrètement amoureux de la blonde du milieu. Donc il m'a dit d'écouter ça. C'est frais, léger. C'est très agréable. A réécouter dans quelques mois afin de se souvenir de l'été, puis à ranger et à oublier.



Pendant ce temps, la seule bonne nouvelle du jour est la sortie prochaine d'un nouveau Bob Dylan. Un double album. Et tout d'un coup septembre me tarde.

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The Man in Me

Je connaissais la version Scarface. Mais là c'est encore mieux. Le Big Lebowsky en deux minutes.



Et là, ce n'est que du bonheur ! Mince, c'est une idée que j'aurais vraiment voulu avoir !

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Reason to mourn

bacon
Je sais que je suis en train d'apprendre le CSS de la pire des façons possible: pas de méthode, pas de documentation, juste des tentatives agaçantes, frustrantes et, au final, parfaitement réjouissantes. Parce que j'apprends quand même. Parce que c'est plus rigolo ainsi. Parce que cela donne des résultats parfois surprenants.

En tout cas, le résultat final va me plaire... au moins quinze jours. Avant que je ne commence à avoir envie de tout changer de nouveau.

Je suis convaincu que le poney ne m'aime pas. Il me regarde toujours d'un oeil mauvais.
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Save me

magnolia
Je viens de revoir Magnolia de P. T. Anderson.

Un chef-d'oeuvre. D'ailleurs c'est un de mes films préférés, ce qui prouve combien j'ai bon goût.

Objectivement je ne lui vois aucune faute, ni dans le fond ni dans la forme. Tout y est d'une remarquable intelligence et d'une sensibilité épatante. Souffrance, rédemption, mort, amour, incompréhension et pardon, tout y est... et c'est magnifique. Le scénario embrasse l'ensemble de ses personnages le temps d'un moment de crise, les coïncidences vont changer leurs vies à jamais. Les fils se multiplient, se croisent et se dénouent dans un final époustouflant.
La mise en scène est brillante, le montage imparrable, les acteurs en état de grâce.

C'est le film qui m'a rendu définitivement amoureux d'Aimee Mann.

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A Method

dinolewis
Maté le dernier Romero, Land of the Dead. Si son Zombies se trouve placé très haut dans mon panthéon personnel des films d'horreur, je dois dire que j'ai été un peu déçu. Peut-être que j'en attendais trop, que je voulais retrouver la même émotion. Certes la parabole politique est toujours présente, mais je l'ai trouvée par trop appuyée et transparente. Le tout est bien gore, même drôle mais il manque un je-ne-sais-quoi qui aurait emporté le morceau (de viande, bien sûr.)

Je vais terminer ma série de films d'horreur par Wolf Creek. Je crois que ça va être costaud (hein, Gino?)

Et puis j'ai particulièrement envie de revoir des vieux Jerry Lewis & Dean Martin.

La bonne nouvelle est que j'ai dompté ma base de donnée mysql. Il suffisait de lui mettre un gros coup de pied dans la tronche pour que tout fonctionne. Non mais !
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I'm a loser

La mauvaise nouvelle du jour : je comprends rien au fonctionnement d'une base de données mysql. Donc je fais n'importe quoi et ça m'agace.

Le mot du jour : caféine. Beaucoup.

La pensée du jour : Cela doit-il être ?... Cela est.

La bonne nouvelle du jour : Babybird va sortir un nouvel album. Donc j'écoute 'You're gorgeous' en boucle. Fort.

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That's amore

bride
On connaît les films d'horreur, les films de SF, les comédies, etc. mais n'oublions pas une autre catégorie : celle des feel-good. Ce sont ces films qui vous émeuvent, vous transportent, qui, en un mot, vous font du bien. Les personnages sont attachants, la fin heureuse et quand c'est réussi, ce n'est pas niais.

Field of Dreams (Jusqu'au bout du rêve) appartient définitivement à cette catégorie. Les bons sentiments pleuvent mais on s'en moque. Tout est bon et ce n'est pas grave si on ne comprend pas trop les règles du baseball.

Quelques titres : le mètre étalon, à voir au moins une fois par an : La Vie est belle de Capra. Mais pourquoi pas aussi Amélie Poulain, Un Jour sans fin ou encore Princess Bride (My name is Iningo Montoya. You killed my father. Prepare to die) ?
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The name's Plissken

En fait je cherchais des images de L'Antre de la folie, je tombe sur ça et je souris parce qu'il n'y a pas à dire, y'a pas mieux dans le genre.
Franchement, qu'y a-t-il de plus cinématographiquement cool que lui ? Hein ?

En tout cas, ce soir, séance film culte avec If you build it, he will come !

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Down on my knees

yoda
Dormir tu dois.

Bricolé des trucs jusqu'à pas d'heure. Y'a plus qu'une seule page qui me résiste encore un brin.

Réjouissons-nous alors.

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I should have known

Crénom de pomme. Ça ne marche pas !

update: heu... Ça marche ?
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Rose Parade

Arrivée la semaine prochaine du site des Troubles du réel version 2.0

Faut juste que je récupère un brin de la soirée bar & bières afin de me remettre au boulot. (On recommence quand?)
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Radio Free Territory (la suite)

La playlist de quelques unes des chansons citées dans le Dantec.

Always Crashing In The Same Car
- David Bowie
Ladytron - Roxy Music
2000 Light Years From Home - The Rolling Stones
Get It On - T. REX
Warm Leatherette - The Normal
Final solution - Pere ubu
dazed and confused - Led Zeppelin
Interstellar Overdrive - Pink Floyd
Funtime - Iggy Pop
She Sells Sanctuary - The Cult
Dancin With Myself - Billy Idol
Stupid Girl - Garbage
Hurt - Nine Inch Nails / Johnny Cash
Knocking On Heaven's Door - Bob Dylan
The Seeker - The Who
I Am The Walrus - Beatles
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Radio Free Territory

dantec
Hop ! Il pleut ce qui signifie qu'il est plus que temps de faire mon petit compte rendu de lecture de Grande Jonction, le nouveau roman de Maurice G. Dantec.

Voilà le résumé piqué sur un site de vente en ligne, cela m'évitera d'en composer un :

2070. 12 ans après la destruction de la Métastructure qui, si elle a pacifié le monde, est parvenue à complètement machiniser l'Homme. Une seconde mutation est en cours : quelque chose se sert du néant laissé par la Métastrucuture pour le détruire. Elle le tue en attaquant le langage. En le ramenant à son degré zéro, en le convertissant en langage numérique, à une suite binaire de 0-1. L'Homme risque de mourir comme une machine, c'est le piège ultime de la technique. Seul espoir, l'attente d'une cargaison de livres. Une bibliothèque entière qui bien sûr est extrêmement menacée…


Comme je le disais, j'ai cessé de lire Dantec peu après le Théâtre des opérations. Je ne parvenais plus à le suivre dans les terrains et les formes qu'il travaillait. J'ai donc laissé passer ces deux romans, pour embrayer sur celui-ci, qui m'a grandement réconcilié avec le bonhomme.
Tout d'abord il n'y a plus les scories qui nuisaient tant à ma lecture (les pages incompréhensibles où Dantec semblait rendre compte de ses dernières lectures en philo ou alors le travail sur le style un peu trop voyant pour moi.) Au contraire, les digressions philosophiques, religieuses sont intégrées au récit et le font progresser. Le style est très dynamique, prévilégiant la répétition et l'anaphore, les ruptures de rythme afin de créer une voix très personnelle.
Dans ce futur apocalyptique, le livre va être la seule arme de destruction massive afin de sauver l'humanité de la dévolution qui l'attaque. Bien entendu, le Livre est celui qui apportera les clés nécessaires... avec l'aide de ce bon vieux rock'n roll !
Livre chrétien rock, Grande Jonction est un voyage qui demande beaucoup de son lecteur et le lui rend bien. On retrouve les obsessions de Dantec (les armes à feu, la métaphore du camp de concentration, les relations de l'homme au monde). On peut lui reprocher une certaine longueur qui dilue par moment un peu trop l'intrigue, négligeant peut-être certains points importants et reprenant inutilement les mêmes idées.
Mais on ne peut que s'incliner devant l'ampleur du souffle, la pertinence de la structure et l'intégrité du bonhomme. Je suis curieux de voir sur quels points on va l'attaquer maintenant. J'espère qu'il ne fera pas le prosélytique lors de sa tournée promo, cela gâcherait tout !
Certainement pas le chef-d'oeuvre absolu qui bouleversera à jamais votre conception du monde mais probablement quelques-unes des plus belles pages lues depuis longtemps.
Dantec explore une certaine modernité: livre de pure SF publié dans une collection généraliste, Grande Jonction peut être vu comme une belle réponse à la Trilogie Divine de Philip K. Dick. Il y a pire comme référence.

En accompagnement sonore, Johnny Cash, forcément.

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Dancing with Myself

cashfinger
Petite mise à jour, avec un changement d'adresse pour le site. Désolé pour le dérangement.

Fini le Dantec. J'en parle plus tard.

Commencé un autre bouquin. Y'en a un qui sait lequel.
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Sans la musique la vie serait une erreur

J'ai passé un long moment à faire des recherches sur Dantec. A dire vrai, la découverte des Racines du mal à sa parution avait été un électrochoc absolu. Depuis j'avais lu ses textes suivants avec toujours beaucoup d'envie et de curiosité. J'ai perdu pied avec son Théâtre des opérations. Je n'ai pas lu les romans suivants, n'en ressentant plus aucune envie. Lire la suite...
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Mais non, mais non

Journée simple : matinée à bricoler le réseau informatique, après-midi glandouille bidouille (j'ai corrigé pas mal de choses sur le site, comme trouver une solution élégante pour des vidéos qui se lançaient parfois mal et j'ai travaillé sur quelques pages qui devraient apparaître dans la semaine prochaine) et soirée encore improbable.

Donc la seule chose à faire est de mettre de la musique fort.

Je vous tiens la main pour le début mais après vous vous débrouillez tout seul.

Pour commencer, je suis désolé, mais vous allez chanter ça pendant deux ou trois jours (mais non, mais non !!!) Les cinq dernières secondes sont classiques ! Lire la suite...
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Sarah !

cash
Poney, Décathlon, madeleines & un peu de sport... que demander de plus ? Un rendez-vous avec une catcheuse mexicaine, peut-être.

En tout cas, bienvenu à Sarah, âgée de trois heures à peine. Qu'elle m'appelle tonton même si je ne le suis pas, ses frères le font déjà.

Et je me suis amusé à faire ça.
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Once I had

Après-midi rangement. Donc musique !

kebmo

Keb' Mo'

Je ne connaissais pas le bonhomme dont le nom seul m'évoquait de la musique traditionnelle sud-asiatique. C'est du blues solide et beau, et cela m'épate.




reggae
Matisyahu
Je n'y connais que couic en matière de reggae. Mon innocence en la matière me permet d'apprécier pleinement le projet délirant du gars qui mélange rythme jamaïcains et Torah. Le tout en dodelinant doucement de la tête.




joan
Joan as Police Woman
Ma révélation du jour. C'est beau, c'est bon et je suis en train de tomber amoureux de la jeune femme. Désolé Katie, nous avons vécu de belles choses mais tu vas pouvoir garder tes vélos à Pékin tranquillement. (Mais ne t'éloigne pas trop, hein !)


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Test de beta

spock
Hop, histoire de ne pas perdre la main, je participe au programme de beta-test de Blocks, un plugin pour Rapidweaver, développé par YourHead. Le truc a l'air particulièrement prometteur, il reste à espérer que je saurai m'en dépatouiller.

L'humiliation du jour: Battu au ballon par ma fille. Il faut dire que je n'ai pas vraiment compris les règles changeantes du jeu.
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Don't get weird on me, babe

dick
Je viens d'interrompre la lecture du Dantec (y'a beaucoup à dire dessus) pour me faire un petit plaisir. Je viens de relire une nouvelle de Dick, publiée chez Folio, dans leur collection à deux Euros. Ce que disent les morts. Je connais le texte, l'ai lu plusieurs fois mais retrouve quand même la même musique que j'aime tant.
La littérature et la musique sont très proches chez moi. Les deux se consomment souvent, se goûtent parfois et s'apprécient rarement. Mais quand j'aime une fois, j'aime pour toujours.
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Dans la haute rue à Cologne

supie

Je viens de recevoir les dernières corrections et - je l'espère - les derniers ajouts à faire sur le manuscrit. La montée en puissance qui, je le sais, n'augure en rien de la qualité du résultat final, la montée en puissance du tout m'impressionne. Au risque de sonner plus prétentieux que je ne le voudrais, je suis assez fier de voir le chemin parcouru ainsi que les progrès que j'ai pu accomplir.
Le meilleur dans tout ça est que je ne vois pas comment me passer de continuer à travailler ainsi par la suite.

Cela va être dur d'attendre la fin de l'année.

Une petite madeleine : J'ai passé un petit moment à essayer de mettre la main une reproduction du poster de Superman qui décorait ma chambre d'enfant. Je ne l'ai pas retrouvée, hélas. Donc en attendant, je me fais quand même le petit plaisir de mettre cette photo de Christopher Reeves.
Samedi soir : Soirée costumée. Thème : les super-héros. Dois-je en dire plus ?
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Qui est cet être humain qui respire à mes côtés ?

robot
Les corrections du manuscrit se succèdent. Je suis vraiment content de certains passages, d'autres sont certainement plus faibles.
En tout cas je suis très satisfait de l'ensemble, malgré les douleurs de l'accouchement.
D'ailleurs je m'offre sur le champ une danse de la joie, tout nu, autour de l'ordinateur.


Les résolutions du jour sont nombreuses :

1/ Changer de lunettes. (Un jour je raconterai ce drame permanent qu'est le changement de lunettes)
2/ Ecrire une nouvelle, juste pour voir.
3/ Respirer.
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La Sierra Nevada qui la nuit crie ton nom

elephant
Enfin ! Un livre vient de s'imposer à moi : ma première lecture depuis très longtemps sera le prochain Maurice G. Dantec Grande Jonction, à paraître en septembre. Non, je ne dirai pas comment je me le suis procuré !
Les premières pages augurent du grand Dantec, je sens qu'il va falloir s'accrocher aux branches : cela commence par une déconstruction sémantique et métaphysique d'une Gibson Les Paul. Chaque chapitre a pour titre une citation rock (ex. chapitre 1, Radiohead, chapitre 2 Station to Station, etc.)
Je me plonge maintenant dans la lecture, la nuit est propice à l'exercice.
Les Racines du mal est certainement un des bouquins que j'ai le plus souvent offert, aux gens qui n'aimaient pas lire, à ceux que j'aimais bien et parfois même juste pour le plaisir de surprendre des lecteurs avisés.
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Wise up

hills

Le remake de La Colline a des yeux est un film réussi. Si j'en crois mon trouillomètre personnel, il est même particulièrement efficace dans le genre ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu de film aussi gore. On voit tout, beaucoup de sang et de... heu... sang.
Mais surtout le réalisateur a un sacré style qui fait que... on jette de discrets coup d'oeil à gauche et à droite pour se rassurer ; on regrette surtout de voir le film tout seul et de de ne pas avoir une main ou une épaule à broyer afin d'évacuer un peu de stress.
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Je viens d'arriver, perdu, seul ici

tiennou
Après-midi à jouer le papa célibataire papotant avec de jeunes mamans. Tout commençait très bien.

Puis je reçois ça et m'écroule de rire devant l'ordinateur. Je dois dire qu'il touche certainement beaucoup plus juste qu'il ne le pense. Je suis désolé pour les blagues hors contexte que certains ne comprendront pas. C'est la loi du genre.

Voilà donc mon portrait par un barbu velu Happy

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A noter toutefois que l'ami Etienne souffre du complexe du deuxième prénom qui est un blocage courant dans le monde de l'écriture et plus particulièrement chez les auteurs de SF.
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Showtime, folks !


Un peu de rangement. J'ai fait une pile des DVD que je voulais voir, puis me suis pris au jeu et ai ajouté quelques films que je voulais
revoir. Voilà la pile, sans ordre, comme elle vient.

1/ David Lynch - Blue Velvet
Sa découverte au cinéma fut un choc émotionnel total. Je ne sais plus combien de fois j'ai pu le voir. Mais cela vaut pour la plupart des Lynch.  Je me souviens d'interrompre
Eraserhead parce qu'il était trop intense, puis de le revoir immédiatement la K7 terminée. Juste en dessous, il y a le DVD de Mulholland Drive.

2/ Blade Runner
Je ne sais plus combien de fois. Je connais le film par coeur, ai lu quantité d'études et d'articles. Je ne parviens pas à l'épuiser... Je n'y parviens tout simplement pas.

3/ The Big Lebowsky
La comédie parfaite des années 90. Voilà tout est dit. A ne pas voir le samedi. Parce qu'on ne joue pas au bowling le samedi, le samedi c'est Sabbat, bordel !
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2:45

It's 2:45 in the morning
and i'm putting myself on warning

(Elliott Smith) Lire la suite...
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London calling

neuro
Depuis plus d'un an je n'ai quasiment lu - et relu - que les trente-deux volumes de la série des Fantômas de Pierre Souvestre et Marcel Allain (publiés de février 1911 à septembre 1913.)

Je ne me suis autorisé que deux exceptions, le formidable premier roman de mon ami Laurent, Neurotwistin ' et la relecture du non moins formidable Feu Follet de Drieu La Rochelle. Il serait vain de chercher un lien entre les deux mais l'exercice pourrait être amusant !
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Everybody Loves A Looser

La pensée du jour: La vie est comme une boite de chocolat... euh... la vie c'est comme chercher un mouchoir propre dans une pile de linge non repassé. Ce n'est pas glorieux, cela peut prendre du temps et n'est pas forcément intéressant. Et pourtant quelle joie de le trouver enfin !

Le mot du jour: Bermuda.

La trouille du jour: Je suis définitivement en retard.

La musique du jour: Donavon Frankenreiter, en boucle.
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Pitseleh

Trois choses :

1/ Gilles, n'oublie pas que je t'aime Happy

2/ Pour rebondir sur une conversation récente, je réitère ma proposition de la signature d'un pacs (à condition qu'il soit lié à l'achat d'un loft dans lequel nous pourrions déambuler nonchalamment à longueur de journée simplement vêtus d'une robe de chambre de soie rouge, un verre de dry martini à la main.)

3/ Voilà donc une petite composition de Gilles. A lancer avec le petit lecteur juste en bas.

Et pour me faire pardonner je ne peux que dire... euh... made with a mac ?
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Les vélos de Pékin

melua
Le logiciel commence à être à ma main. Aujourd'hui première mise en ligne.

Je viens d'ajouter la possibilité de mettre des commentaires en appuyant sur le ô combien bien nommé comments, juste en bas de chaque entrée.

Il me reste à rendre la page d'accueil plus riche et sympathique.

Je ne sais absolument pas comment remplir la photothèque. Ou plutôt, si, j'ai une idée rigolote mais cela va prendre un temps fou à réaliser. Alors pour commencer je vais seulement mettre trois ou quatre photos que j'aime bien. Ce n'est pas le plus urgent pour le moment.

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On the road again

magritte
Les corrections du manuscrit se précisent. J'ai compris la direction vers laquelle je devais tendre et pour la première fois depuis quelques mois, j'ai une vision très claire de celle-ci.

La sensation est agréable parce qu'elle suppose non pas de créer quelque chose de nouveau mais d'améliorer quelque chose qui existe déjà. Bien sûr cela suppose de ranger son ego au vestiaire, pour retourner dans la moiteur de l'atelier.

C'est bien.


Et puis je me pose des questions nouvelles, qui m'intéressent tout particulièrement.
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Tout recommence

Je m'étais promis de ne pas recommencer. Plus jamais.

Cela m'avait occupé pendant quelques années.

Et puis j'ai eu l'occasion de replonger à l'occasion de la création éphémère d'un faux site vraie blague. Depuis l'envie me taraudait de reprendre le collier et de voir un peu ce que je pourrais bien faire.

Donc hop, voilà.


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Come to me

Je commence à prendre en main le logiciel.

Les idées fusent, lentement comme toujours. Néanmoins je suis déjà certain d'une chose: le projet ne peut s'arrêter une fois commencé. Là est peut-être ma principale crainte. Ne pas le mener jusqu'au terme qui commence à se préciser.
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